Au total 1924 foyers ont été notifiés depuis septembre 2015 dont 1740 pour cette nouvelle saison de circulation virale (depuis juillet 2016).

 

Situation sanitaire BTV-8 :

Cette semaine 132 foyers ont été notifiés dont 16 dans le département 63. Ces notifications ne modifient pas la zone réglementée sur notre territoire.

 

Déclaration de ZSI :

Deux nouveaux départements sont reconnus en ZSI (Zone Saisonnièrement Indemne) cette semaine : les Ardennes et le Maine-et-Loire, portant à douze le nombre de départements reconnus ZSI. Cependant, les résultats de la surveillance dans le département de l'Aube font actuellement l'objet d'une expertise, son statut de ZSI est suspendu jusqu'à nouvel ordre et les échanges dans le cadre des ZSI sont interrompus à partir de ce département.
Dans les autres départements en ZSI, les animaux peuvent d'ores et déjà partir dans le cadre du protocole bilatéral Franco-italien.
La Commission européenne devrait prendre en compte la liste des départements en ZSI (voir carte ci-dessous) sur son site internet d'ici quelques jours, permettant les départs d'animaux selon les dérogations permises par le Règlement 1266/2007 vers les autres Etats-Membres.

Carte situation FCO au 02fev2017

 

Vaccination :

14.8 millions de doses ovines sont disponibles en stock chez Serviphar. (La dose ovine est une unité de mesure mais ces doses peuvent être également utilisées sur les bovins).

Selon un message de GDS FRANCE, vous voudrez bien trouver ci-après des éléments d’information sur la stratégie de vaccination contre le sérotype 8 de la FCO et l’état des stocks des vaccins payés par l’Etat.

Au démarrage de l’épizootie de FCO, à la fin de l’été 2015, nous ne disposions pas d’un stock de vaccins suffisant pour vacciner massivement les cheptels : l’Etat avait alors acheté toutes les doses de vaccin disponibles contre le sérotype 8 de la FCO, soit 2,3 millions de doses produites par le laboratoire Mérial (puis 900 000 en octobre 2015). Par ailleurs, les éleveurs ne voulaient pas d’une politique de vaccination collective obligatoire.

Face à cette pénurie, et en situation d’urgence, le CNOPSAV du 9 septembre 2015 a priorisé la vaccination des animaux destinés à l‘export et des « outils collectifs d’amélioration génétique ». Cette volonté politique a été retranscrite dans l’arrêté du 24 septembre 2015 modifiant l'arrêté du 22 juillet 2011 fixant les mesures techniques et administratives relatives à la lutte contre la fièvre catarrhale du mouton sur le territoire métropolitain. La vaccination des animaux détenus dans les foyers est, elle, obligatoire.

Des quotas ont été attribués aux départements selon le nombre de broutards exportés, les éleveurs concernés voyaient directement avec leur vétérinaire qui disposait d’un « droit à tirer ». Pour les outils génétiques, Races de France a été chargé de centraliser les besoins des Organismes de Sélection (O.S.).

Les productions de vaccins par le laboratoire C.Z.V., en mars 2016, en réponse à l’appel d’offre de l’Etat, n’ont permis de sortir de la pénurie qu’à partir de Juin 2016. Dans l’attente, G.D.S. France a centralisé les commandes de vaccins pour tous les autres cheptels : seul le réseau des G.D.S. était en mesure d’enregistrer des commandes de vaccins pour répartir les doses selon les besoins et assurer ainsi une efficacité optimale de la distribution des vaccins. Dès lors que les stocks de vaccin ont été suffisants, les éleveurs avaient pour consigne de commander le vaccin directement auprès de leur vétérinaire. La situation de Mérial n’ayant pas répondu à l’appel d’offre de l’Etat, la majorité des animaux destinés à rester sur le territoire national a été vacciné avec du vaccin C.Z.V.

Or, s’il est probable que la protection des animaux soit efficace lorsque le rappel est fait avec un vaccin différent de celui utilisé lors de la primo-vaccination, cela n’a pas été évalué par les fabricants et nul ne veut endosser la responsabilité de l’affirmer. Pour une vaccination certifiée en vue de mouvement, il est donc nécessaire de faire l’injection de rappel avec le même vaccin, ou, à défaut, de refaire une primo-vaccination en deux injections.

Par ailleurs, l’Etat avait gardé en réserve un petit stock de vaccins Mérial, pour faire face à d’éventuels imprévus (animaux bloqués en quarantaine par exemple) et assumer les mesures de police sanitaire. Le CNOPSAV du 19/10/2016 a décidé de réserver les quelques flacons de vaccin Mérial restant aux rappels des reproducteurs (O.S.). Comme précédemment, les OS devaient remonter à leur besoins à Races de France. Seule l’OS Montbéliarde a sollicité le recours à ce stock.

Il reste actuellement moins de 100 000 doses de vaccins Mérial et 6 millions de doses (doses bovines) de vaccins C.Z.V.