Le cas d’E.S.B. classique concerne un bovin de 5 ans qui a été euthanasié pour parésie. Il a donc été détecté dans le cadre de la surveillance clinique de l’E.S.B., surveillance dont il faut maintenir, voire renforcer le niveau.

Du côté de l’enquête épidémiologique, des contrôles sont en cours sur la descendance et les animaux de la même cohorte.

 

Une investigation de l’Anses est programmée pour comprendre ce cas d’E.S.B. classique sporadique sur un animal âgé de 5 ans. Rappelons sue des cas similaires ont été observés récemment en Irlande (1 cas) et au Royaume-Uni (3 cas). La D.G.Al. doit saisir la Commission européenne afin que l’E.F.S.A. évalue le risque de ces cas sporadiques et fasse éventuellement évoluer la réglementation.

La modification du statut « à risque négligeable » vers « à risque contrôlé » contraint les abatteurs et équarrisseurs à remettre en place les procédures qui étaient en vigueur jusqu’en juillet 2015 (Matériaux à Risque Spécifiques – M.R.S. – à retirer des carcasses sur la chaîne d’abattage et à traiter en catégorie 1 par l’équarrisseur).

En termes de surveillance, il n’y a pas de modification des dispositifs actuellement mis en œuvre. Le statut « à risque négligeable » ne pourra être à nouveau acquis qu’en 2022 au plus tôt.

 

Consultez le communiqué de presse diffusé par le Ministère à ce sujet en cliquant ici.