C'est courant 2016 que les élus du Conseil d'administration du GDS63 ont pris l'orientation d'investir dans un couloir de contention pour les bovins.

Cette acquisition avait un double objectif :

  • Tout d'abord de sécuriser les interventions de prophylaxies dans les élevages où les moyens de contention ne sont pas appropriés,
  • En second lieu, pour améliorer l'approche des animaux et la sécurité des personnes (éleveurs, salariés, vétérinaires...) qui sont concernées par ces opérations.

Cet équipement a bénéficié d'une subvention de la MSA dans le cadre de l'amélioration des conditions de travail.

Couloircontention1

La période de mi-mai à fin octobre est considérée comme une période à risque vis-à-vis des infestations cutanées par Wohlfahrtia magnifica.

Quand suspecter cette myiase ? Que faire en cas de suspicion ?

Vous trouverez ici une fiche réalisée dans le cadre de la commission ovine de GDS France pour répondre à ces questions.

Le retour de la Fièvre Catarrhale Ovine (FCO) avec plusieurs cas cliniques (sérotype 8) et l’émergence de la Maladie Hémorragique Epizootique (MHE) en France font que l’actualité sanitaire est importante sur ce dernier mois.  Ces 2 maladies vectorielles ont des signes cliniques très proches (fièvre, amaigrissement, lésions buccales, difficultés respiratoires, boiteries et avortements). Les culicoïdes (moucherons) en sont les principaux vecteurs et ils se multiplient lorsque les conditions climatiques (température, humidité) leurs sont favorables.

A noter que :

-        Le contexte national évolue en ce qui concerne la MHE, l’arrêté du 23 septembre 2023 fixe de nouvelles mesures de surveillance, de prévention et de lutte vis-à-vis de la maladie hémorragique épizootique.

è Mise en place d’une zone réglementée sur l'ensemble des communes situées dans un périmètre de 150 kilomètres autour des foyers

è Les bovins, ovins, caprins ou cervidés des établissements situés dans la zone réglementée ne peuvent sortir de cette zone.

Sauf dérogations (Article 5) pour :

o   Retour d'estive ;

o   Sortie directement vers un abattoir avec abattage dans les 24 heures suivant l'arrivée ;

o   Sortie possible (à partir du 2 octobre 2023 – Article 7) pour d’autres motifs si application d'un traitement de désinsectisation efficace envers les culicoïdes 7 jours au moins avant leur départ de l'établissement

o  l’exportation selon les modalités définies par les pays tiers importateurs.

Vous trouverez l’intégralité du texte de loi ici.

De nouvelles évolutions réglementaires sont en cours de discussion, notamment la mise en place avant mouvement dans la zone réglementée d’une analyse PCR négative MHE. De nombreux laboratoires départementaux sont à ce jour agréés pour la réalisation des analyses en matière de MHE (Terana 63 a reçu son agrément début de semaine).

Pour finir, l’exportation des animaux vers les pays tiers (Algérie, Maroc, Israël, Tunisie) est modifiée.

En ce qui concerne la FCO, le contexte local évolue également, plusieurs cas de FCO clinique, dans le département du Puy-De-Dôme, ont été confirmés par une analyse PCR.

En parallèle, pour ceux qui participent au sommet de l’élevage, l’organisation allège ses conditions d’accès aux animaux (gestion des analyses FCO à l’animal seulement et non aux cheptels) et l’organisation n’a pas ajoutée de mesures complémentaires MHE volontaires. Toutefois, l’organisation a fait un  dernier communiqué ce jour afin d’informer qu’un nouveau décret doit paraitre le 1er octobre et il sera ainsi demandé une analyse PCR négative pour la zone réglementée. Pour plus d’informations, contacter le commissariat aux animaux, à savoir l’EDE 63.

En 2019 et 2020, sur les Massifs du Cantal et du Sancy, de nombreux cas d’entérotoxémie et de charbon symptomatique ont été observés. Les bactéries responsables de ces deux maladies sont Clostridium perfringens, et Clostridium chauvoei.

Dans les deux cas, les animaux atteints sont rarement observés malades et sont plus souvent retrouvés morts. Les rares animaux qui peuvent être soignés à temps ont couramment des séquelles, respiratoires ou locomotrices, qui en font des non-valeurs économiques.

Dans ce contexte, il vous est fortement recommandé :

  • De vacciner contre ces maladies les bovins qui montent en estive, en particulier les plus jeunes, réputés les plus vulnérables. Le vaccin doit être administré 2 fois à 3 semaines d’intervalle, pour une protection optimale pendant 1 an. Une seule injection protègera l’animal pendant 1 à 3 mois, avec un niveau de protection qui n’est pas garanti comme maximal.
  • De repérer et de faire partir les cadavres le plus rapidement possible: ceux-ci sont sources de spores qui contaminent les parcelles, et les points d’eau. Il convient donc de les isoler du reste du troupeau (barrières), de les couvrir (bâche ou paille) et de les faire enlever par l’équarrissage le plus rapidement possible.